Christophe, apiculteur récoltant en Maine-et-Loire
Nous avons le plaisir de vous présenter Christophe, apiculteur depuis l’âge de 18 ans en Maine-et-Loire et partenaire de Famille Mary depuis l’année dernière. Vous pouvez retrouver son miel de forêt la Vallée de l’Erdre à la pesée dans notre nouvelle boutique de Basse-Goulaine. Quant à son miel de printemps et son miel toutes fleurs, ils sont mis en pot et distribués dans tous nos magasins.
Christophe, passionné depuis l’adolescenceQuand il avait 18 ans, Christophe alors en formation en maintenance industrielle, allait aider un apiculteur amateur à s’occuper de ses ruches. Piqué par le métier, c’est une véritable passion qui naît au point qu’à seulement 20 ans son cheptel s’élevait déjà à une cinquantaine de ruches puis c’est à 22 ans qu’il devient officiellement apiculteur. |
« J’étais fait pour ça, c’était une évidence »
Christophe décide ensuite de s’associer avec Marc & Alex, tous deux rencontrés lors de précédentes saisons apicoles afin d’unir leur savoir-faire et mutualiser leur force.
Des ruchers diversifiés en Maine-et-Loire … mais pas seulement !
Aujourd’hui, il fait les miellées de la région et possède environ 800 ruches pour une production moyenne de 35 tonnes de miel chaque année. Parmi ces ruches, certaines sont en transhumance « On doit avoir 100 ruches dans les champs de lavande et 50 à 100 dans les champs de sarrasin toute l’année », précise-t-il. Il travaille également avec des vergers locaux où transhument environ 200 ruches lorsque la saison de la floraison est lancée.
La flore de Maine-et-LoireLa majorité du temps, il produit donc du miel toutes fleurs dans sa région avec les ronces, les châtaigniers, le trèfle et le colza : « Cette année, il y a plus de miellat que d’habitude, c’est variable aucune année ne ressemble à la précédente » indique Christophe. Grâce aux transhumances, il produit également du miel de lavande du côté d’Orléans, du miel de sarrasin en Pays de la Loire et du miel de montagne du côté des Monts du Forez près de Lyon. |
Quel est son miel préféré ?Le miel de sapin, qu’il ne produit pas : « Dans ma production, je n’ai pas de favori ». On le croit sur parole ! Devant nous, sur sa table, s’étalent une dizaine de pots de miel aux robes et aux textures diverses, difficile de choisir quand vient l’heure du café. |
Apiculteur, un métier au miel et une facette !
Si vous pensiez qu’être apiculteur se résume à récolter du miel, le mettre en pot, le vendre et s’occuper des abeilles, détrompez-vous. Christophe en est le parfait exemple. Lorsque nous lui rendons visite, il nous fait découvrir l’étendue de son savoir-faire : une plus d’un espace de mis en pot optimisé pour ses besoins il possède également son propre atelier de menuiserie.
« Je construis mes ruches moi-même. J’achète des troncs d’arbres, je les coupe, je les fais sécher et puis je construis des ruches. Je les revends principalement à des apiculteurs qui se lancent dans le métier. En hiver, j’accueille des stagiaires aussi. » raconte Christophe depuis son atelier qui sent bon le bois. |
De menuisier à soigneur
L’élevage d’essaims, de reines et la pollinisation rythment également l’année de Christophe : « On est obligé aujourd’hui de veiller à tout ça, sinon on perd nos abeilles. Ce n’est plus comme avant, elles ne peuvent plus tenir sans tout ça » constate-t-il.
Avec tous ces métiers, Christophe ne fait pas les marchés. Lui aussi, il vend en direct à ses clients habitués. S’il a rejoint Famille Mary, c’est pour ne pas se retrouver avec du surplus invendu. Etant donné la faible production de vrai miel en France par rapport à la consommation, ce serait bien dommage ! « Et comme Famille Mary est du coin, comme moi, je trouvais ça bien ».
Le message de Christophe
« J’aurai tellement à dire… pour commencer je pense qu’il est important de dire aux gens de s’assurer de la qualité du miel qu’ils achètent et donc d’éviter les grandes surfaces. Je suis aussi inquiet de l’influence de l’écologie sur les abeilles, le réchauffement climatique, la monoculture, les pesticides, tout ça… L’apiculture a énormément changé depuis les années 60 et même si l’agriculture s’améliore, elle continue d’avoir un impact sur les essaims. A l’époque, il y avait des miellées tardives, très peu de pertes et pas besoin de renouvellement. Ce n’est plus possible aujourd’hui, et ça me fait vraiment peur pour l’avenir ».
Merci à lui, à ses abeilles, mais aussi à Alex et Marc. Merci à vous aussi qui consommez du miel produit en Maine-et-Loire dans nos boutiques de la région à la cuve, mais aussi avec le miel de printemps de France disponible dans toutes nos boutiques et sur notre site internet.