Comment déguster un miel ?
Le miel se déguste comme du vin, du fromage ou de l’huile d’olive. Il a lui aussi son terroir, ses spécificités. Pour l’apprécier, il faut apprendre à le déguster. Retranscrire les sensations procurées par les arômes et les textures est toute la difficulté de la dégustation. Apprenez à distinguer les variétés, les arômes et les textures pour pouvoir juger de la qualité des miels en toute connaissance de cause.
Voici quelques conseils pour vous aiguiller dans la mélilogie, l’art de la dégustation du miel et faire ressortir les richesses du trésor de la ruche, fruit du travail des abeilles !
Étape 1 : L’examen visuel
C’est la première approche qu’on a du miel. Observez l’aspect visuel du miel. Evaluez la présence de résidus provenant de l’extraction. Ces résidus peuvent être des restes de cire, de pollen, de la poussière ou autres matières organiques. Un miel parfait, sans aucun résidu, a été soigneusement filtré à plusieurs reprises pour que cet or liquide ne soit pas parasité de quelconque débris. On peut également se soucier d’une éventuelle écume. Si le miel est suffisamment mature, on ne retrouvera pas d’écume à la surface du pot.
Le miel existe dans de nombreuses teintes (du blanc au noir, en passant par le jaune, l’orange et le marron), l’important est que sa couleur soit uniforme. Le miel de tilleul est particulièrement clair, tandis que le miel de sapin est très foncé voire noir.

Étape 2 : L’examen olfactif
Le miel a une odeur douce et parfois très parfumée comme le miel de tilleul. Le miel doit dégager des effluves qui correspondent à son origine florale. Cette étape peut-être difficile à appréhender lorsqu’on débute dans la dégustation, mais les grands amateurs savent très bien les distinguer. Si vous sentez une note particulièrement fumée cela peut trahir un enfumage excessif de la ruche lors de la récolte des rayons de miel.
Étape 3 : L’examen gustatif
Les professionnels et jurés des concours de miel conseillent de se rincer la bouche avec de l’eau et de manger un morceau de pomme acide avant chaque dégustation pour optimiser le potentiel gustatif. Il est important de bien faire tourner le miel en bouche. Ecrasez ensuite le miel entre votre palais et votre langue pour activer les papilles. Pour savoir si l’arôme est long en bouche, avalez-le lentement. Les principaux goûts que l’on peut retrouver sont : l’aspect sucré détectable par le bout de la langue, le goût salé qui stimule le centre de la langue, l’amertume que l’on reconnait par le fond de la langue, l’acidité détectée par la sensibilité des extrémités de la langue. Avec de l’expérience, l’examen gustatif peut être encore plus poussé. On peut déceler si le miel est plutôt fruité (citron, mûrier) floral (d’oranger, lavande) ou plus végétal (thym, sarrasin).
Étape 4 : L’examen tactile
Le miel a une texture liquide à solide en fonction de sa cristallisation. Celle-ci est plus ou moins rapide selon sa teneur en glucose. Cela peut aller du miel crémeux avec une cristallisation fine et contrôlée comme le miel d’acacia ; au miel de trèfle qui colle et ne coule pas. Il y a également des miels avec une granulation fine seulement perceptibles en les croquant comme le miel de romarin par exemple. Pour finir, il y a le miel cristallisé grossièrement avec de gros cristaux comme le miel de châtaigner.
Selon sa texture, il faut respecter le protocole de conservation du miel. Pour maintenir un miel liquide à crémeux, il est conseillé de le conserver à environ 18°C. Pour liquéfier un miel figé, il suffit de le réchauffer au bain-marie à 40°C maximum pour ne pas altérer la qualité du miel.
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