S'informer sur l'apiculture et les abeilles

Comment aider les abeilles sans être apiculteur ?

[caption id="attachment_215" align="alignleft" width="180"] Hôtel à insectes[/caption] Pas besoin d’avoir une quelconque expérience en apiculture pour aider nos amies les abeilles. De petits gestes simples suffisent à concourir à leur développement. Pour ceux qui voudraient se lancer et avoir une ruche chez eux, un minimum de précautions et de connaissances s’impose. Des formations sont disponibles auprès du département. Un précédent article sur la décision du Grenelle 2 de ne pas interdire certains insecticides meurtriers d’abeilles vous a fait réagir. JO nous demandait notamment, comment, à sa mesure elle pouvait participer à la lutte contre l’extinction des abeilles, et notamment si elle pouvait avoir une ruche chez elle. Il y a de multiples manières de concourir au développement des abeilles, indispensables à notre écosystème. La première est bien sûr, comme JO, de ne pas utiliser de pesticides pour son propre jardin. Quelques mètres carrés à butiner Ensuite, vous pouvez mettre à disposition dans votre jardin des sources de pollen et de nectar. Diversifier ses sources est un réel besoin des abeilles. Plusieurs études ont montré qu’une abeille qui a de quoi butiner en quantité et en qualité suffisante vivra 20 à 30 jours de plus qu’une abeille qui subit une carence de pollen. Quand on sait qu’une abeille ne vit que cinq semaines en moyenne on imagine facilement l’impact sur l’écosystème en général. Rien que quelques mètres carrés comprenant 4 à 5 espèces différentes, c’est déjà un grand pas. Mais quelles espèces choisir ? Des coquelicots, des trèfles blancs ou violets, des résédas jaunes… Des nids pour les pollinisateurs sauvages Il existe plusieurs centaines d’espèces d’abeilles sauvages qui ne vivent pas dans des ruches, ni en colonie. Pour leur apporter un nid, vous pouvez simplement oser laisser un peu de désordre au fond de votre jardin, quelques tas de bois mort, de pierres, de tiges fanées… Rien de plus facile. Vous pouvez aussi opter pour un petit fagot de ronces et de tiges de sureau suspendu au soleil. Si vous voulez former un vrai nichoir de qualité, il vous faut construire une maisonnette ouverte sur un côté, et d’y glisser des tubes ou des tiges creuses de plantes, de différents diamètre (3 à 7 mm), pour attirer différentes espèces. Pour les moins bricoleurs il existe aussi des hôtels à insectes prêt à l’emploi, d’un ou plusieurs étages. Pour que les nids soient vraiment utiles, il faut bien les orienter, les placer à la bonne hauteur, et les mettre suffisamment à l’abri. Avoir une ruche dans son jardin Pour ceux qui se demandent, comme JO s’il est possible d’avoir une ruche chez soi, oui c’est possible, mais cette installation ne se fait cependant à la légère. Il est impossible de placer la ruche et de la laisser fonctionner sans ne jamais intervenir. Si vous ne récoltez pas le miel en surplus, les abeilles essaiment, c’est-à-dire qu’elles quittent la ruche et dans ce cas elles trouvent un autre lieu de résidence . Pour ceux qui seraient prêts à récolter le miel, il faut avoir un minimum de formation pour connaître la législation, la règlementation et les exigences sanitaires. Ces formations sont proposées dans tous les départements. Elles peuvent prendre la forme de journées ou de sessions de formation, ou encore de rucher école, et organisées par des centres d’accueil et la FNOSAD, Fédération nationale des organisations sanitaires apicoles départementales. Des informations complémentaires, en cliquant ici.