Qu’est-ce que la pollinisation ?
La pollinisation est un mode de reproduction qui concerne 80% de nos végétaux.
Ce processus consiste à transporter les grains de pollen depuis l’organe mâle d’une fleur (l’étamine) vers l’organe femelle (le pistil). Il se produit grâce aux pollinisateurs.
La pollinisation est un élément essentiel au maintien de la biodiversité, essentielle à notre écosystème.
Les abeilles au cœur de la pollinisation.
Il existe de nombreux pollinisateurs. Le plus connu d’entre eux est bien sûr l’abeille domestique mais nous retrouvons également les bourdons, les papillons, les abeilles sauvages (aussi appelées osmies), les guêpes, les coléoptères, les xylocopes, les syrphes…
Si l’abeille est la plus connue des pollinisateurs, ce n’est pas un hasard. En effet, à elle seule elle pollinise 71 des 100 espèces de plantes faisant partie de nos ressources alimentaires. Elle peut butiner jusqu’à 250 fleurs par heure et stocker sur une seule patte près de 500 000 grains de pollen.
Laitue, persil, ail, aubergine, oignons, asperges, pommes, prunes, fraises, framboises, raisins… la liste des fruits et légumes qui n’existeraient pas sans la pollinisation est longue !
En plus de l’aspect reproducteur, l’abeille tient également un rôle bénéfique pour les fleurs : plus elle les butine, plus les arbres produiront des fruits de bonne qualité et en bonne quantité (une fleur mal pollinisée à l’inverse donne un fruit de mauvaise forme et de moins bonne saveur).
Les abeilles, plus efficaces que les produits phytopharmaceutiques pour avoir de bonnes récoltes
Une étude publiée en octobre 2019 et menée pendant 3 ans près de Niort dans les Deux-Sèvres a d’ailleurs démontré que la présence d’abeilles sur les parcelles agricoles augmentait leur rendement de 15% à 40%. Une performance économique supérieure à celle des produits phytopharmaceutiques qui favorise leur disparition.
Prendre soin des abeilles et atténuer leur disparition est donc une priorité environnementale mais aussi un intérêt économique. Pour avoir de belles récoltes et des produits de qualité supérieure, les producteurs de fruits et légumes demandent de plus en plus souvent aux apiculteurs d’installer des ruches dans leurs vergers ou potagers au moment de la floraison. Une décision qui va dans le bon sens de la biodiversité et qu’a déjà prise Le Verger de la Blottière depuis quelques années en invitant Famille Mary a installer dans ruches sur leurs terres.
Une collaboration qui va dans le bon sens, pour les abeilles, la biodiversité mais aussi les consommateurs.
Source : étude publiée le 9 octobre 2019 dans Proceedings of the Royal Society London B.