Tout ce qui bourdonne n’est pas abeille
Les abeilles sont apparues il y a plus de 80 millions d’années. Il n'y a pas moins de 20 000 espèces d'abeilles répertoriées sur Terre, dont environ 2 000 en Europe et environ 800 en France sans parler des autres espèces telles que les guêpes, les bourdons ou encore les frelons... Difficile de s’y retrouver !
Jérôme et Christian, apiculteurs chez Famille Mary, vous présente les différentes caractéristiques de ces insectes hyménoptères et comment reconnaître leur nid.
La plus connue est l'Apis mellifera, celle qui produit du miel. Cette abeille domestique est repérable par sa petite taille (1,2 cm), par sa couleur brune et par ses rayures jaunes et brunes sur le dos. Son nid est bâti d’alvéoles de cire et organisé en rayons. Ne pas confondre avec un essaim d’abeilles !
L’essaim d’abeilles est une boule que forment les abeilles qui viennent de quitter une ruche surpeuplée. Les abeilles ouvrières et quelques mâles se déplacent autour de la reine. Bien que ce soit impressionnant, ce n’est pas dangereux.
En effet, encore gorgées de miel, les abeilles sont calmes. Inutile d’essayer de les déloger. Elles vont rester ainsi quelques jours avant de retrouver un endroit pour construire leur nid. Par précaution, faites appel à un apiculteur près de chez vous qui se fera un plaisir de venir les récupérer.
La guêpe est plus grande et mesure environ 2 à 2,5 cm. On peut également la reconnaître à sa taille serrée, d’où l’expression « taille de guêpe ».
La guêpe possède de grandes mandibules qui lui servent à manger de la viande. Son nid est construit à base d’un mélange de salive et de morceaux d’écorces.
Son aspect fait penser à du papier !
Le faux-bourdon est issu d’un œuf que la reine n’a pas fécondé. Il ne peut pas se nourrir seul car sa langue est trop courte pour butiner. Son seul rôle est de féconder la reine. Généralement, il meurt aussitôt après l’accouplement. Ceux qui survivent retournent à la ruche. À l’approche de l’automne, les abeilles ouvrières les chassent et ils finissent par mourir de faim ou de froid dans la nature quelques jours plus tard.
Avec une taille encore supérieure (3 à 3,5 cm), on retrouve le frelon qui a aussi une taille resserrée. Ce n’est pas le mâle de la guêpe mais bien une espèce à part entière. Le frelon européen se nourrit de mouches, de chenilles et de guêpes, ce qui permet de réguler leur grand nombre.
Avec la guêpe, ils nettoient la nature en mangeant les insectes ou les animaux dépérissants. Ils vivent dans des nids en papier qu’ils fabriquent à base de bois. Le frelon asiatique ou le frelon à pattes jaunes se nourrit d’insectes et a pour proie favorite nos précieuses abeilles.
Le frelon met également en danger la biodiversité que nos amies les abeilles entretiennent. Ils sont apparus en France en 2004, cachés dans un chargement de poteries chinoises. La reine frelon en a profité pour élever ses larves et la prolifération a commencé. On les distingue par leur abdomen foncé orné de fines bandes jaune-orangé et d’un triangle noir.
Pour finir, on distingue le bourdon par son corps rond et velu et par son bourdonnement qui fait penser au bruit d’un vieil avion. Il produit un peu de miel pour nourrir sa famille et il est utilisé pour la pollinisation dans les petites serres et dans l’agriculture raisonnée. Il fait son nid dans des cavités comme dans une fissure dans un mur, dans un trou dans un arbre, un nid d’oiseau ou encore un trou de souris.
Il faut savoir que seules les colonies d’abeilles à miel grâce à leurs réserves de miel, survivent d’une année sur l’autre… Vous aussi prenez exemple sur les abeilles et déguster du miel tout l’hiver ! Ce trésor de la ruche est bon pour la gorge, la digestion et bien plus encore… mais il est surtout délicieux et réconfortant pendant cette période ! Nous vous conseillons de lire notre article sur les bienfaits du miel et découvrez dès maintenant les miels Famille Mary !