Carnet de l'apiculteur

Le varroa déteste le cuivre

Je vous parlais il y a quelques jours des bienfaits des aimants sur les ruches. La magnétoculture regorge de techniques bonnes pour la nature et pour les abeilles. Un fil de cuivre placé à l'entrée de la ruche diminuerait significativement les risques de varroa, ce fléau qui décime les colonies d'ouvrières. Se munir d'un simple fil de cuivre, de type fil électrique, le dénuder, et le placer à l'entrée de la ruche sur toute la longueur, voici les seules consignes. Chaque abeille entrant dans la ruche doit ainsi passer au-dessus du dispositif. Le fil de cuivre dégage alors des ions cuivrés, une onde inoffensive pour les ouvrières, mais que le varroa, l'acarien parasite tant redouté des apiculteurs, déteste. Ainsi, les ouvrières se lestent de la contamination et la ruche devient un cocon protégé de cette maladie. L'astuce est simple, installée en quelques minutes, mais encore peu démocratisée. L'idée n'est pourtant pas toute neuve, il y a plus de dix ans quelques apiculteurs et chercheurs férus de biodiversité menaient déjà des expériences sur le sujet. Leurs études, menées à petite échelle, prouvaient déjà l'efficacité de ce que les chercheurs nomment "la médication radionique". Elle n'a malheureusement pas fait l'objet d'études poussées depuis. Pourtant de nombreux témoignages d'apiculteur ayant mis à l'épreuve cette technique parlent d'"effets surprenants". "Depuis que je mets un fil de cuivre à l’entrée de la ruche, je n’ai plus aucun problème avec cette maladie», affirmait récemment un apiculteur breton. Le traitement agirait cependant mieux sur un rucher peu atteint. Bien que limités, les bienfaits de cette technique semblent nombreux. Avis aux apiculteurs électriciens...